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Réflexions de parents sur la Violence Educative         

 

Maman du 42 :

Jusqu'à maintenant, il m'arrivait de donner une petite "tape" ou une "fessée" à mon enfant lorsqu’il franchissait les limites autorisées, surtout lorsqu’il rentrait de l’école très excité. Mais je culpabilisais, j’étais mal, et le résultat n’était pas toujours celui espéré.

J’ai rencontré Barbara à stop violence après une émission radio sur FM 43, qui m’a donné son livre La fessée d’Olivier Maurel, et une belle petite affiche, ni claques ni fessées, que j’ai donné à mon fils. Ce livre est devenu un livre de chevet, que mon mari a lui aussi parcouru, c’est celui qui nous a fait prendre conscience « qu’une petite tape » pouvait avoir des conséquences à long terme.
Après l’avoir lu le livre, j'ai pris la  décision de ne plus lever la main sur mon fils, ni de lui dire qu’il allait « en prendre une ».
Cela a été plus facile que je ne l’imaginais... Par contre, j’ai été plus ferme dans mes décisions, et j’ai pris d’autres mesures, comme l’envoyer sur la chaise qui calme quelques minutes, sans rire, avec autorité et sans discussion, ce que mon fils a bien acceptée, tout en rouspétant un petit peu.
Je prends aussi un peu plus de temps pour lui expliquer les choses et le place face à ses responsabilités, mais son choix est vite fait, rester assis sans pouvoir jouer, ce n’est pas marrant comme il dit !  
Il est devenu plus attentif à ce qu’on lui demande, même si cela ne dure pas très longtemps et qu’il faut revenir souvent aux explications.
Nous verrons avec le temps comment cela va évoluer, surtout pendant les grandes vacances ou il sera tous les jours à la maison.                    
 
Deux extraits de blog cherryplum :         
Il a vingt ans, quand je disais que j'étais contre la fessée, je passais pour une illuminée ! On me disait : "tu verras quand tu auras des enfants, il n'y a pas d'autre moyen de se faire obéir".                   
J'en ai eu un, élevé sans violence. Dans une période très dure de ma vie, j'ai commencé à le frapper, tout en lui m'irritait, je disais qu'il était pénible. Heureusement, je n'ai pas mis longtemps à me rendre compte que son comportement n'était pas pire que d'habitude, c'était moi qui étais à bout à cause de soucis personnels.                                         
 Je m'en suis expliquée avec lui, même s'il n'avait que quatre ans. Les enfants acceptent avec une noblesse naturelle les excuses de leurs parents.

Il est maintenant ado, et même s'il a ses moments d'insolence et de révolte, je sens que le fait d'avoir été et d'être toujours traité avec respect l'oblige à faire un effort. Je lui demande souvent s'il aimerait que je lui parle comme il le fait et chaque fois, il en reste penaud pendant plusieurs jours... avant que son naturel actuel ne revienne au galop !
                    
Je recommande chaleureusement "Les mots sont des fenêtres ou bien se sont des murs" de Marshall Rosenberg, un livre sur la communication non-violente, utile pas seulement avec les enfants.
Posté par Kalliste34, samedi 25 novembre à 19:51
PS :
Obligado, si tu passes par là, je ne te remercierai jamais assez de m'avoir offert ce livre !

(Petit aparté perso, veuillez m'en excuser).
Posté par Kalliste 34, samedi 25 novembre à 19:55
                              
le second :
            
Nous non plus, nous n'utilisons jamais la violence physique avec nos 3 enfants. L'autre jour, le grand (5 ans) m'a dit: tu sais, le papa de XX, il a oublié qu'il faut toujours commencer par parler avant de taper - il a donné une giffle à XX et puis ensuite il lui a parlé pour le gronder.

J'ai trouvé ça vraiment touchant comme anecdote.

Autre anecdote: il était abasourdi de voir que la mère d'un copain l'avait fessé chez nous. Et, le top du top, quand je lui ai dit que certains parents donnaient des fessées ou des gifles à leurs enfants, il m'a regardée avec des grand yeux en me demandant ce que c'était, une gifle. (Je précise que nous ne vivons pas dans un pays francophone.).

D'ailleurs, autres pays autres moeurs, et les parents des pays nordiques + en Allemagne frappent beaucoup moins leurs enfants qu'en France.

Bonne continuation dans la non-violence.
Posté par Odile, dimanche 26 novembre à 21:30
                             
Moins de violence
Bonjour,
j'ai justement lu ce livre "la fessée" cet été et il m'a beaucoup appris sur moi-même, enfant hier, et aujourd'hui parent d'un petit de trois ans.
Oui, il est important de s'engager à ne pas frapper les tout-petits et à ne pas les humilier ni les terroriser. Il faut aussi accepter de leur demander pardon quand on leur a fait du mal (mais a-t-on le droit de perdre contrôle?).
J'ai par ailleurs aussitôt prêté ce livre à une amie et recommandé à ma bibliothèque d'en faire l'acquisition : décroitre c'est aussi faire passer l'information, ne pas s'attacher aux objets, je pense...
Posté par Myriam-miam-miam, mardi 28 novembre à 15:32
                     
                          
Nous attendons vos réflexions par mail à :stopviolence@wanadoo.fr