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L'ADO et le CONFLIT PARENTAL                          

 

L’ENFANT OU L’ADO FACE AU CONFLIT FAMILIAL
                   
Face à la séparation de ses parents
                            
Aujourd'hui, marié ou non plus d'un couple sur deux se sépare, et il ne s’agit pas ici de porter un quelconque jugement sur la séparation parentale.
                        
Il faut savoir et oser dire « je sais » que parfois la séparation des parents est nécessaire pour éviter aux enfants de vivre continuellement dans une ambiance conflictuelle.
                      
Il faut dire aussi que les séparations qui se passent bien sont rares, et qu’elles sont souvent une déchirure pour l'enfant.
                           
Lorsque les parents se séparent, la garde de l’enfant devient souvent une raison de conflit entre les deux parents, qui ne comprennent pas que, si leur vie conjugale n’a plus lieu d’être, leur vie parentale doit continuer d’exister dans les meilleures conditions possibles pour l’enfant, en préservant ses droits qui sont de voir ses deux parents, ses grands parents, ses deux familles et avoir ses deux cultures.
                                 
Lors de la séparation, plusieurs solutions doivent être envisagées par les parents dans la mesure où ceux-ci « se disent responsables et aimer leurs enfants ».
                        
La Loi a mis en place la "coparentalité" c'est à dire l'exercice conjoint de l'autorité parentale quel que soit le statut des parents, mariés ou non.
                         
Cela veut dire « en théorie », que chaque parent a le droit et l'obligation de maintenir des relations personnelles avec ses enfants, respecter et faire respecter les liens de ceux-ci avec son autre parent.
                     
Malheureusement,pour toi « enfant ou ado », cela n’est pas toujours vrai dès lors que l’un de tes parents a décidé de se servir de toi pour se venger de ton autre parent, ou autre membre de ta famille. Cet autre sujet est traité dans une autre rubrique en cliquantICI.
                              
Pour revenir à la séparation de tes parents, la résidence de l'enfant est fixée par le J.A.F chez l’un des deux parents, souvent un week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires et peut être élargie du mardi soir au jeudi matin. Cela peut-être chez le père ou la mère, c’est le J.A.F qui prend la décision.
                           
Elle peut-être fixée en alternance avec l’accord des parents au domicile de chacun d’eux. En cas de désaccord entre eux, le juge peut ordonner à titre provisoire ou définitif une résidence en alternance.
                            
Dans ce cas, le juge doit tenir compte de l'âge des 'enfants, et dans la mesure où ceux-ci sont capables de discernement, il doit demander leur avis, de même que tu peux demander à être entendu par le Juge, sans pour autant qu’il soit obligé de suivre ton avis.
                             
Tout changement de résidence d'un parent, qui peut modifier les modalités de visites et d'hébergement fait l'objet d'une information préalable à l'autre parent.
                                   
En cas de désaccord, seul je J.A.F pourra prendre une décision. En cas d'éloignement volontaire et important des enfants par l’un des parents, le J.A.F peut très bien inverser la garde initiale et l’attribuer à l’autre parent, comme cela vient d’être jugé récemment.
                       
Mais si l’autre parent est parti légalement, le J.A.F peut imputer les frais de déplacement au parent qui s’éloigne, et modifier en conséquence le montant de la pension alimentaire.
                              
Le droit de visite et l'enfant
              
Nous voyons de plus en plus souvent que ce droit de visite est une source de conflit entre les parents.
                          
Il est prévu par la Loi, d'empêcher que le respect des droits du parent qui n'a pas la garde de l’enfant, soit soumis au bon vouloir de l'autre parent, mais aussi dans certains cas, de l’enfant qui peut être sous l’emprise de l’autre parent, sa parole n’étant pas libre.
                         
Le code pénal précise que lorsqu'un parent refuse de " représenter " l'enfant à l'autre parent, il peut être poursuivi, et condamné à des peines de prison avec sursis et prison ferme en cas de récidive.
 
Ces décisions qui n’étaient pas souvent appliquées jusqu’ici, le sont de plus en plus.
                      
L’exemple des enfants disparus de l’Ariège, n’est pas un modèle à suivre… Il reste un cas unique, avec une bonne décision des magistrats qui, à notre avis ont fait preuve de beaucoup de bon sens, en sanctionnant le délit du père, mais en tenant compte aujourd’hui de l’intérêt des enfants qui ont été victimes de leurs deux parents.
                                          
Droits de l’enfant avec les autres membres de sa famille
                      
Les parents ne sont pas les seuls à avoir le droit d’avoir leurs enfants. Par exemple il n'est pas possible que les parents interdisent à l'enfant de voir ses grands-parents.
                          
La Loi de mars 2007 qui donne le droit aux petits enfants d’entretenir des liens avec leurs grands parents, vient d’être confirmée par un arrêt de la Cour de Cassation en 2009.
                         
Cela veut dire pour tout enfant ou ado, que les parents ne peuvent pas s’opposer aux droits des enfants de voir leurs grands parents.
                     
Cette Loi Française, ne fait que confirmer l’application de la Convention Internationale des Droits de l’Enfant.
                     
La loi laisse aussi la possibilité d'une demande de rencontre avec d'autres membres de la famille, frères, sœurs, oncle, tante, cousin, etc.… et même aux personnes qui ne sont pas membres de la famille,  mais qui ont contribué à l'éducation de l'enfant.
                        
Tu dois savoir que si tes parents ne respectent pas ce droit, « ton droit », que tu souffres de cette interdiction imposée par un ou tes parents, tu peux t’adresser au juge des enfants.
Tes parents feront peut être du chantage au près de toi, par exemple : « tu vas aller en pension, tu ne sortiras plus de la maison, interdiction de téléphoner, etc.… ».
                       
Tu peux aussi faire part de tes problèmes à l’infirmière ou à l’A.S de ton collège, et demander à ce qu’elle prenne contact avec nous, mais plus tu en parlera, plus vite ton problème sera résolu.
                      
Comme nous l’ont dit Margaux, Arthur, Laura, etc., que nous avons aidés ces derniers mois, la justice n’est pas rapide… et pas toujours juste.
                      
Dans tous les cas, souviens-toi que c’est d’abord la Convention des Droits de l’enfant qui s’applique pour toi avant tout autre Droit.
                       
Tu es un enfant ou ado, tu n’appartiens pas à tes parents, tu n’es pas un objet mais un être humain, avec des Droits que tu trouveras sur la page adaptée aux enfants et ados en cliquant ICI.
                  
Dans tous les cas, tu peux alors prévenir le 119 numéro gratuit, et expliquer cela. Tu peux aussi nous adresser un mail ou un texto ou encore nous téléphoner et nous agirons pour toi : mail : stopviolence@wanadoo.fr ,
                  
Texto ou portable : 06.80.05.57.46., Téléphone fixe au tarif normal : 09.77.04.06.64
                    
Ton appel ne sera communiqué à personne, sauf à ta demande, avec ton accord, ou en cas de danger pour toi.
                 
Si tu es sur le répondeur, n’oublie pas de laisser ton nom et numéro de téléphone pour que l’on te rappelle.         
             
m à j le 21 mars 2009
             
                  
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