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Aide aux Victimes d'Inceste                  

 

Aide aux Victimes d’Incestes par J. Barbier
                                       
Ton inceste, tu n’as jamais pu en parler car la honte en toi est présente, permanente, les mots impossibles à dire alors souviens toi, tu n’es pas seule… notre groupe d’associations peut t’aider.
                        
Tu penses que le plus simple pour toi est de souffrir en silence, ne rien dire. Seulement "il" est là au plus profond de toi, ce mal qui te ronge « l’inceste » ne s’efface pas...
                          
Le déni, c'est l'oubli que l’on attend 10 ans, 20 ans, 40 ans. Il laisse des traces dans la relation à l'autre, dans la relation avec son propre corps, dans sa sexualité.
           
On ne comprend pas bien ses réactions, mais certains gestes nous bloquent ou nous agressent. Cet oubli apparent nous préserve et permet de survivre, mais tôt ou tard, la souffrance revient, plus forte, insoutenable disent certaines victimes...
                                          
La souffrance nous dévore. Les pensées dépressives nous envahissent : « je me sens responsable, coupable, nulle, sale... La honte m'envahit. Je veux me délivrer de mon passé, délivrer de mon corps, en finir, aller jusqu'à la mort ».
                      
Bien souvent la parole n'est pas possible. Comment dire cette vérité gardée secrète si longtemps? Où trouver quelqu’un qui me croira, me comprendra ?
                         
Nous sommes là pour t'encourager à t'exprimer, à t’aider à faire face, à dénoncer les coupables, à protéger les autres, grâce à des témoignages donnés par ceux et celles qui ont comme toi été « VICTIMES » et ont su affronter leur bourreau sur un chemin difficile, celui de faire éclater la vérité.
                       
Nous sommes là pour t’aider à te reconstruire après des années de souffrance, t’aider à voir la lumière sans oublier l’inoubliable, simplement vivre une autre vie.
              
Important :s’il y a prescription pour une procédure pénale, il peut y avoir une action en responsabilité civile dans certaines conditions, le délai de prescription est de trente ans après les faits ou après aggravation de l'état de la victime. La procédure civile est pour la victime moins traumatisante puisqu’il n'y a pas de confrontation avec le « monstre coupable »
                            
Avec des associations de défense des droits de l’enfant et du respect qu’on leur doit, nous demandons au législateur de citer clairement le terme "inceste" dans le code pénal et « de lever tout délai de prescription en cas d'inceste ».
            
Frieke BRANDEBOURG-JEURGENS : Sanviolentine.fr
Jacques BARBIER : stopviolence.fr
                  
             
            
m à j  24.11.08